Intro
Avez-vous déjà vécu cette situation particulière où vous sentez que tout coule, tout marche du premier coup, que vous pourriez soulever des montagnes ?
Une autre manière de parler du flow.
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C’est quoi d’ailleurs le flow ?
« En 1975, Csikszentmihalyi définit le flow comme un état d’activation optimale dans lequel le sujet est complètement immergé dans l’activité. L’expérience du flow est qualifiée d’« autotélique », c’est-à-dire qui trouve sa fin en elle-même. Csikszentmihalyi identifie plusieurs éléments qui sont les indicateurs de l’apparition et de l’intensité du flow. Ces indicateurs sont :
- une perception d’un équilibre entre ses compétences personnelles et le défi à relever ;
- une centration de l’attention sur l’action en cours ;
- des feedback clairs ;
- des sensations de contrôle sur les actions réalisées et sur l’environnement ;
- l’absence de stress, d’anxiété et d’ennui ainsi que la perception d’émotions positives (bien-être, plaisir). »[1]
[1] https://www.cairn.info/revue-staps-2008-1-page-9.htm
Du flow au stress
Et puis, parfois, l’impression de retomber comme le soufflet épuisé devant les flammes traînantes de la cheminée.
C’est dans ce moment singulier, comme si nous redescendions des marches invisibles, que le doute apparaît.
Avec les doutes les peurs pointent le bout de leurs tentacules qui oppressent nos entrailles de ressentis qui tenaillent notre cerveau. Alors, les pensées deviennent floues, la confusion s’installe et les pensées tournant en boucle prennent le dessus.
Nous ressentons bien que selon d’où nous agissons, nous expérimentons des choses très différentes.
Les peurs activent le stress et nous nous sentons submergés, noyés, l’estomac tordu, des décharges d’adrénaline régulières accentuent les troubles et la focalisation se porte alors sur le problème. Et quoi que nous fassions, nous avons le sentiment d’être ramené à l’idée obsessionnelle.
Ainsi, le stress fait fonctionner le cerveau en boucle, comme s’il était coincé dans le sillon d’un disque rayé.
Nous connaissons des phases maniaques suivies d’épuisement.
Le flow, lui, permet d’avancer « tout droit ». Nous nous sentons portés, comme si nous étions en train de voler dans un couloir de vent porteur. Cela va vite, tout semble se résoudre avec simplicité et fluidité, il n’y a pas de place au doute et cela donne le sentiment de ne faire qu’un avec l’univers. L’humeur est stable et l’énergie déliée et constante.
Goûter ces deux états si différents est une chose et savoir surfer de l’un à l’autre sans se perdre en est une autre.
Et si nous pouvions agir dessus ?
Pouvons-nous agir sur nos états intérieurs ?
Oui, les méditations de pleine conscience et notamment celles sur l’observation donnent l’énergie qui permet de développer la capacité à passer d’un état à un autre, sans subir, mais bien au contraire en agissant en conscience.
Nous pouvons reprendre la main sur notre comportement intérieur. C’est une question de prise de conscience, de connaissance, de pratique, puis de décision pour agir autrement.
Christine Marsan
2 juin 2022
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